Voilà bientôt deux mois que j’ai soumis le manuscrit de mon nouveau roman Agonies: Alexandre le Grand à quatorze éditeurs. Je les avais sélectionnés selon les types d’ouvrages qu’ils publient. Juger de la ligne éditoriale des candidats potentiels, essentiellement sur la base de leurs sites Web, s’avère cependant un exercice difficile. Parmi les éditeurs sélectionnés, six sont de grands éditeurs français; les autres se situent en Suisse romande.
À ce jour, j’ai obtenu six réponses, toutes négatives. Hormis les formules types, je relève que tous les comités de lecture ont pris connaissance de mon roman avec intérêt. L’une des réponses a été particulièrement dithyrambique. Je vous en livre un extrait:
S’ils (les membres du comité de lecture) ont pu découvrir les qualités de votre travail, l’érudition dont vous faites preuve tout au long du récit et ainsi aborder votre passion pour l’histoire; celle-ci superbement rédigée, rendant la lecture passionnante, ils ne souhaitent cependant pas entrer en matière pour une édition.
En effet, nous ne sommes pas l’éditeur qu’il vous faut, la taille de notre entreprise, le réseau de distribution, condensé uniquement sur la Suisse romande, ne nous permettent pas de toucher le lectorat qui pourrait être intéressé par votre thématique.
Vous devriez, sans trop de difficultés, trouver l’éditeur prêt à se lancer dans la publication de votre ouvrage.
En outre, quelques lecteurs ont déjà découvert le roman. Leur retour est également très positif, voire enthousiaste. J’espère donc qu’un éditeur se révélera intéressé. Quelques-uns m’ont d’ailleurs aimablement renvoyé le manuscrit, si bien que je vais sans doute le proposer à trois éditeurs supplémentaires.
Comme d’habitude, si mes démarches n’aboutissent pas, je publierai mon roman en autoédition. Vous pourrez ainsi juger vous-mêmes de sa valeur.